Le pardon dans la parabole du fils prodigue, Lc 15, 11-32

                                                                                      par le frère Alexandre, op

 

Nous prions Dieu le Père pour qu’il nous pardonne les maux, petits ou grands que nous faisons à autrui et à nous-mêmes.

Nous prions comme le fils prodigue qui revient vers son père après avoir dépensé son héritage et fait n’importe quoi avec sa vie.

Nous nous rendons compte que nous nous sommes éloignés des chemins de Dieu.

Or Dieu veut toujours notre bien et c’est pourquoi nous demandons son pardon avec confiance.

Et Dieu, comme le père du fils prodigue, se réjouit de notre retour vers lui et nous pardonne car il est miséricorde et plein d’amour pour nous. Le pardon qui vient de Dieu nous donne ensuite l’élan et le désir de pardonner à ceux et celles qui nous ont offensés.

On est alors libérés de la rancune et de l’esprit de vengeance : quand on reçoit du bien, on a envie d’en donner.

Quand nous prions pour obtenir le pardon de Dieu, nous grandissons en humilité, nous apprenons à pardonner à notre prochain et nous faisons la volonté de Dieu.

Quand on dit tentation, on pense d’abord au chocolat, aux bonbons, aux jeux vidéos, à internet. Alors que la première des tentations, c’est de faire du mal à l’autre, par exemple le juger « il est nul, il est méchant, fainéant, il est menteur, etc. », ou se croire supérieur à lui, meilleur que lui.

 Jésus veut nous éviter cette tentation.

Saint Paul nous donne aussi une technique : « Pensez que les autres sont supérieurs à vous ». Pas toujours facile !

Jésus aussi a été tenté au désert. Et grâce à la prière, à la Parole de Dieu, il a réussi à résister aux tentations et ne pas se laisser entraîner par elles. Comme Jésus, nous demandons à notre Père du ciel de ne pas nous laisser entraîner par les tentations, de savoir leur résister. Surtout pour la plus grande d’entre elles : la tentation de ne pas croire en la miséricorde de Dieu, de refuser son amour et son pardon.

 

En bref, en priant ces demandes du Notre Père, nous témoignons avec foi que nous voulons et cherchons le bonheur pour nous et nos semblables en nous réconciliant avec Dieu.

 

 

 

 

                                         

 

 

NOTRE PERE

Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés

Ne nous laisser pas entrer en tentation

Prions : 

 

Signe de la croix

Notre Père

Pense à mettre l’affiche du Notre Père dans ton coin Prière !

Acte de Contrition

Mon Dieu, j’ai un très grand regret de t’avoir offensé parce que tu es infiniment bon, infiniment aimable et que le péché te déplaît.

Je prends la ferme résolution, avec le secours de ta sainte grâce, de ne plus t’offenser et de faire pénitence.

Amen

Je vous salue Marie

Signe de croix

 

     Jésus raconte une nouvelle parabole à la foule venue l’écouter :

« Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père :
“Père, donne-moi ma part d’héritage.“
Le père partage alors ses biens entre ses deux fils.
Peu de jours après, le plus jeune rassemble tout ce qu’il a et part pour un pays lointain où il dépense toute sa fortune en menant une vie de désordre. Il a tout dépensé quand une grande famine touche le pays et il commence à se trouver dans le besoin.
Il trouve un emploi auprès d’un habitant du pays qui l’envoie dans ses champs garder les porcs. Il voudrait bien se remplir le ventre avec les gousses que mangent les porcs, mais personne ne lui donne rien.
Alors il réfléchit et se dit :
“Combien d’ouvriers de mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim !
Je me lèverai, j’irai vers mon père et lui dirai : Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi. Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. Traite-moi comme l’un de tes ouvriers.“
Il se lève et s’en va vers son père. Alors qu’il est encore loin, son père l’aperçoit. Saisi de compassion, il se jette à son cou et le couvre de baisers.
“Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi. Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils.”
Mais le père dit à ses serviteurs :
“Vite, apportez le plus beau vêtement pour l’habiller, mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds. Allez chercher le veau gras, tuez-le, mangeons et faisons la fête, car mon fils que voilà était mort et il est revenu à la vie ; il était perdu et il est retrouvé.”
Et ils commencent à faire la fête.
Or le fils aîné était aux champs. Quand il revient à la maison, il entend la musique et les danses. Appelant un des serviteurs, il lui demande ce qui se passe. Celui-ci répond :
“Ton frère est arrivé et ton père a tué le veau gras parce qu’il a retrouvé ton frère en bonne santé.”
Alors le fils aîné se met en colère et refuse d’entrer. Quand son père vient le supplier de les rejoindre, il lui dit :
“Il y a tant d’années que je suis à ton service sans t’avoir jamais désobéi, et jamais tu ne m’as donné un chevreau pour faire la fête avec mes amis. Mais quand ton fils revient après avoir dépensé tout son argent n’importe comment, tu fais tuer pour lui le veau gras !”
Le père répond :
“Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi et tout ce qui est à moi est à toi. Il faut faire la fête et se réjouir, car ton frère que voilà était mort et il est revenu à la vie ; il était perdu et il est retrouvé !” »

Évangile selon saint Luc chapitre 15, versets 11 à 32