La jarre de farine et le vase d’huile ne s’épuisent pas

                                                        pour Élie et la veuve de Sarepta, 1R17, 1-16

                                                                               par le frère Benoît, op

Aujourd’hui nous vivons dans une société où nous ne manquons jamais de pain sauf quand on oublie d’aller en acheter à la boulangerie. Et même parfois nous gaspillons le pain.

A l’époque de Jésus et d’Élie quand la pluie se fait rare, il arrivait que le pain manque et que les hommes aient faim.

Dans le Notre Père, nous demandons à Dieu le pain de chaque jour, ce qui nous est nécessaire pour vivre.

Nous le demandons pour nous et pour les autres hommes qui, aujourd’hui encore, manquent de pain.

Le pain est un besoin visible mais nous avons aussi des besoins invisibles. Nous avons besoin d’amour pour vivre heureux.

Or parfois, au lieu de l’amour, nous rencontrons la moquerie, le jugement, la bagarre. Nous sommes alors comme dans un désert sans eau ni nourriture.

C’est pourquoi notre Père du ciel nous a donné une autre nourriture, le pain de la vie, son fils Jésus.

La veuve de Sarepta a cru en la parole d’Élie, elle l’a mise en pratique et elle n’a pas manqué de nourriture.

De même, quand nous croyons en Jésus, en sa parole, quand nous la mettons en pratique, Jésus devient pour nous une nourriture intarissable. Il transforme nos déserts en jardins où l’amour fleurit sans cesse et rend nos vies toujours plus belles.

 

 

                                         

 

 

NOTRE PERE

Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour

Prions : 

 

Signe de la croix

Notre Père

Pense à mettre l’affiche du Notre Père dans ton coin Prière !

 

Amen

 

Je vous salue Marie

Signe de croix

Mon Père,

Je m’abandonne à toi,
fais de moi ce qu’il te plaira.

Quoi que tu fasses de moi,
je te remercie.

Je suis prêt à tout, j’accepte tout.
Pourvu que ta volonté
se fasse en moi, en toutes tes créatures,
je ne désire rien d’autre, mon Dieu.

Je remets mon âme entre tes mains.
Je te la donne, mon Dieu,
avec tout l’amour de mon cœur,
parce que je t’aime,
et que ce m’est un besoin d’amour
de me donner,
de me remettre entre tes mains, sans mesure,
avec une infinie confiance,
car tu es mon Père.

Amen

Au temps du roi Achab, le peuple est invité à adorer l’idole Baal et les prêtres de Dieu sont persécutés.

Par son prophète Elie, Dieu fait alors annoncer une grande sécheresse. Elie, se retire au torrent de Kerith, il y est nourri par les corbeaux. Mais un jour le torrent s’assèche et Elie quitte Kerith pour une ville du Nord : Sarepta.
Quand il parvient à l’entrée de la ville, il voit une veuve qui ramasse du bois ; il l’appelle :
Veux-tu me puiser, avec ta cruche, un peu d’eau pour que je boive ?
Elle va puiser de l’eau
Apporte-moi aussi un morceau de pain.
Je le jure par la vie du Seigneur ton Dieu : je n’ai pas de pain. J’ai seulement, dans une jarre, une poignée de farine et dans un vase un peu d’huile. Je ramasse deux morceaux de bois, je rentre préparer pour moi et pour mon fils ce qui nous reste. Nous le mangerons, et puis nous mourrons.

N’aie pas peur, va, fais ce que tu as dit. Mais cuis-moi d’abord une petite galette et apporte-la moi ; ensuite tu en feras pour toi et ton fils. Car ainsi parle le Seigneur, Dieu d’Israël : Jarre de farine point ne s’épuisera, vase d’huile point ne se videra, jusqu’au jour où le Seigneur donnera la pluie pour arroser la terre.

La femme va faire ce qu’Élie lui a demandé, et pendant longtemps, le prophète, elle-même et son fils ont à manger. Et la jarre de farine ne s’épuise pas, et le vase d’huile ne se vide pas, ainsi que le Seigneur l’a annoncé par l’intermédiaire d’Élie.

Premier livre des Rois, chapitre 17, versets 1 à 16