Le Royaume de Dieu dans la parabole des ouvriers de la dernière heure
Mt 20,1-16
par le frère Benoît, op
Qu’est-ce que le Royaume de Dieu ?
Pour le savoir, regardons à quoi ressemble le monde de Jésus.
C’est un monde où les petits ont la première place, où les malades retrouvent la santé, où ceux qui ont fait des fautes sont pardonnés.
Dans le monde de Jésus, on écoute la parole de Dieu, on prie, on parle avec des mots simples à notre Père du ciel.
C’est aussi un monde où on chante et où on fait la fête autour du repas.
Chaque disciple reçoit la mission de rendre présent ce monde de Jésus dans notre vie.
Dans le monde de Jésus, personne n’est au chômage. Comme pour les ouvriers de la vigne dans la parabole, Dieu veut que tous ses enfants aient le nécessaire pour vivre : de la nourriture, un logement, la santé et aussi l’amour qui nous est aussi indispensable que l’air.
Finalement, dans le Notre Père, nous demandons à Dieu de nous aider à découvrir son Royaume d’amour présent dans nos cœurs comme il est présent dans le cœur de Jésus et du maître de la vigne.
NOTRE PERE
QUE TON NOM SOIT SANCTIFIE
Prions : QUE TON REGNE VIENNE
Signe de la croix
Notre Père
Pense à mettre l’affiche du Notre Père dans ton coin Prière !
Mon Dieu,
Quand je partage mes affaires avec mes amis, tu me prépares une place près de toi.
Quand je refuse d’être méchant, tu m’invites à vivre avec toi.
Quand je partage la peine des autres, tu consoles.
Quand je cherche à empêcher des disputes, je suis ton enfant.
Quand on se moque de moi parce que je suis gentil, tu es avec moi.
Quand j’ai envie d’être bon, de ressembler à un saint et de faire venir ton règne, avec ton aide, j’y arrive et ça me rend heureux !
Amen
Je vous salue Marie
Signe de croix
Jésus parlait en paraboles à ses disciples :
« Le royaume des Cieux est comparable au maître d’un domaine qui sort dès le matin afin d’embaucher des ouvriers pour sa vigne.
Il se met d’accord avec eux sur le salaire de la journée, une pièce d’argent et il les envoie à sa vigne.
Plus tard, vers neuf heures, il sort de nouveau et voit d’autres ouvriers qui sont là, à ne rien faire.
“Allez à ma vigne, vous aussi et je vous paierai ce qui est juste.”
Le maître sort vers midi, puis vers trois heures et à chaque fois il fait de même.
Vers cinq heures, il sort une nouvelle fois et il voit encore des ouvriers qui attendent :
“Pourquoi êtes-vous restés là, toute la journée, sans rien faire ?”
“Parce que personne ne nous a embauchés.”
“Allez à ma vigne, vous aussi.”
Le soir venu, le maître de la vigne dit à son intendant :
“Appelle les ouvriers et distribue le salaire, en commençant par les derniers pour finir par les premiers.”
Ceux qui avaient commencé à cinq heures s’avancent et reçoivent chacun une pièce d’argent.
Et les premiers qui pensaient recevoir davantage, reçoivent, eux aussi, chacun, une pièce d’argent.
Ils protestent alors contre le maître du domaine :
« Les derniers arrivés n’ont travaillé qu’une heure et tu les traites à l’égal de nous, qui avons enduré le poids du jour et la chaleur !”
“Mon ami, je ne suis pas injuste envers toi. N’étais-tu pas d’accord avec moi pour une pièce d’argent ? Prends ce qui te revient, et va-t’en.
Je veux donner au dernier venu autant qu’à toi : n’ai-je pas le droit de faire ce que je veux de mon argent ? Ou alors ton regard est-il mauvais parce que moi, je suis bon ?”
C’est ainsi que les derniers seront premiers, et les premiers seront derniers. »
Evangile selon saint Matthieu chapitre 20, versets 1 à 16