Prenons le temps de bien regarder la scène. Il s’agit non pas de larmes versées par une pécheresse pour pleurer ses fautes, mais bien d’une onction. . Ce geste est loin d’être anodin.

Ce fut un geste d’amour envers Jésus mais aussi un signe pour les disciples, car Jésus en profite pour les avertir encore une fois de sa fin prochaine.  Marie, sœur de Marthe,  ne savait pas elle-même la « puissance » du geste qu’elle venait d’accomplir, elle a simplement suivi l’élan de son cœur.

Puissions-nous apprendre d’elle cette leçon de savoir poser des gestes d’amour envers Dieu, indépendamment du regard d’autrui, indépendamment des commentaires d’autrui.

En Jésus, aucun acte d’amour n’est perdu ! En Jésus tout est grâce pour celui qui aime mais aussi pour l’humanité. Nous ne pouvons mesurer l’importance des élans d’amour que nous avons  envers Dieu, mais ce qui est sur c’est qu’aucun d’eux ne se perd !

Contemplons cette femme, et apprenons à l’imiter du plus profond de notre cœur.

Myriam de Gemma
mars 2021