« Si vous ne voyez pas de signes et de prodiges, vous ne croirez donc pas ! »

Cette phrase de Jésus nous permet de comprendre quel genre de réponse il veut apporter au fonctionnaire. Il ne veut pas simplement guérir son fils, il désire que cette guérison soit le signe de quelque chose de plus grand. Comme il le dit lui-même, ses miracles sont des « signes ». Ils indiquent que Jésus est le Fils de Dieu fait homme, venu dans le monde car il nous aime, et nous permettre d’avoir part à sa vie divine. Le dernier signe de Jésus, le plus grand, sera sa Résurrection : le Fils de Dieu a vaincu la mort et le péché, nous n’avons plus rien à craindre car il est vivant à nos côtés. Jésus guérit le fils du fonctionnaire, mais il lui offre aussi quelque chose de plus.

« Ton fils est vivant. Alors il crut, lui, ainsi que tous les gens de sa maison. »

Le fonctionnaire royal venait chercher la guérison de son fils et il a trouvé la vie éternelle pour toute sa maison. Une fois de plus Jésus dépasse les attentes de ceux qui le cherchent. Désormais même la mort n’aura plus d’emprise sur cette famille car ils savent que le Fils de Dieu, Jésus, leur donne la vie éternelle. La création, le monde, notre existence sont de nombreux signes qui nous indiquent la présence de Dieu, sa souffrance de Père, sa compassion, sa beauté, son amour. Jésus a voulu révéler le Père par des signes : un moyen concret et discret qui révèle la présence de Dieu dans notre quotidien mais ne l’impose pas.


Seigneur, quels signes m’envoies-tu aujourd’hui ? Apprends-moi à les lire selon ta sagesse, à y découvrir ce qu’ils me disent du cœur de ton Père.

Frère Melchior Poisson